Le 16 avril 1652, la vie emporta à la famille Valeria, un petit cadeau. Le seul de ce genre de le couple aurait dans toute leur vie, une petite fille. Javier Valeria était un membre important du conseil du Roi d'Espagne et sa femme, Irma Valasquez, avait hérité des avoirs d'une grande lignée espagnole. Ce fut inévitablement le chemin parfait pour Athénaïs vers l'image de la jeune fille "pourrie-gâtée". Malgré tout, elle tourna tout de même vers d'un bon côté. Elle aidait les servantes au ménage pour s'amuser, elle cuisinait avec le chef pendant des heures. Il lui arrivait même de jouer avec les esclaves voisins. Ses parents ne purent être plus fiers d'elle, puisqu'eux-mêmes n'étaient en rien vaniteux et hautains. Elle commença très tôt son éducation, démontrant des signes précoces au niveau des connaissances. Elle surpassait les attentes de beaucoup de ses tuteurs. On devait lui donner de la matière pour des étudiants plus vieux qu'elle. Peut-être vous dites vous que c'est une enfant parfaite à l'instant, mais tout le monde à ses défauts. Pour elle, ce ne sont que de petites choses insignifiantes. Athénaïs est incapable de méchanceté. Elle n'arrive pas non plus à refuser quoi que ce soit à quelqu'un. C'est une éternelle enfant qui n'arrive pas à discerner le bien du mal. La jeune Valeria a d'ailleurs vécu plusieurs évènements malheureux à cause de ça. Un jour, un voyou, fils d'un quelconque Duc, lui a dit que si elle ne lui donnait pas son repas à tous les jours, un monstre lui mangerait le coeur durant son sommeil. Quelques jours plus tard, la jeune femme fut prit de faiblesse en classe, elle s'était rendue malade à ne pas manger durant le goûter. L'unique enfant Valeria est dépendante des gens, mais c'est surtout pour sonn propre bien. Elle a besoin de gens fort pour l'empêcher de tomber dans des embûches pires que celle-ci. Athénaïs est aussi insécure et a peur de tout. Elle a vécu toute sa vie avec ce qu'elle voulait, elle n'a dont jamais tenté ou combattu ses peurs, ses handicaps.
Elle est arrivée à Léogâne après un long voyage d'Espagne. Sa famille et elle ont, comme qui dirait fuit. En fait, les parents d'Athénaïs ont décidés de déménager à la suite d'un grand malheur, tombé sur leur fille adorée. Par un jour de violentes tempêtes, Athénaïs fut capturée alors qu'elle rentrait chez elle à la course. Violée, battue, mordues... tout ce qu'elle ose se rapeller c'est une voix courageuse qui avait tenté de la sauvée. Ces mots hantent encore ses pensées.
« On ne peut pas lui faire ça, elle est si jeune, elle n'a jamais dût... »
Ensuite, les souvenirs s'effacent par mesure de précaution. La jeune femme est, aujourd'hui, plus vulnérable que jamais. Espérons que ce nouveau paysage lui apporte une certaine paix...